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Sam Dougados
( France )

Installation; Mixed Media; Photography; Sculpture


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Sam Dougados

Démarche artistique

 

Je suis venu à l’art par « besoin » car une fois passé l’adolescence, j’ai senti la nécessité d’extérioriser ma sensibilité, un « trop plein » d’émotions que je voulais garder vivantes et éventuellement partager. J’ai commencé par ce qu’il y a de plus facile à mettre en œuvre : l’écriture. Une image, une émotion forte et des phrases me venaient que je fini par garder et assembler pour composer des proses, des poèmes sur le premier support venu.

En 2003 j’ai participé à un concours de jeunes plumes organisé par la fondation du Crédit Agricole et fis partis des lauréats à qui on offrit un recueil collectif sous le nom d’IMAGINATION (ed .2004).

Lors de mon année de formation (commerciale) à Montréal, j’ai pris quelques cours de dessin et participais à ma première exposition collective qui me permis de réaliser ma première vente : un nu à la pastel sur papier Kraft.

De retour en France j’ai un peu laissé tout ça de côté pendant plusieurs années jusqu’à ce qu’une longue période d’inactivité me redonne du temps pour m’adonner à l’art. Après l’écriture et la peinture je voulais m’essayer à une nouvelle dimension : la sculpture. Premier essai concluant avec un modelage en argile ramassé sur la plage que j’exposais au trophée des jeunes talents de Bayonne en 2003. Les avis positifs m’encouragèrent dans cette voie et la sculpture était une manière de me démarquer, étant  le seul à en faire. Je participai aux 3 éditions suivantes en présentant des sculptures sur béton cellulaire.

Fin 2006, le Centre d’art Spacejunk Gallery situé à Grenoble, Bourg St Maurice et Bayonne me proposera de participer à leur prochaine exposition collective sur le thème « fight », chaque exposition faisant le tour des 3 galeries. Première entrée en galerie et membre du collectif local de la Spacejunk. Suivront « town », « poker » et « ecology ».

Mes influences passent du pop art, au street art, à l’art contemporain, à la nature, au design, et des gens qui m’entourent.

J’aime essayer différentes techniques et différents matériaux et cela donne des tableaux en rubans adhésifs de couleur, d’autres en compression sur plexiglas, des lampes en vinyles découpés, souvent de récupération, faisant évoluer mon style au gré de mes idées, nombreuses et variées !

La sculpture est une des formes d’art qui me donne probablement le plus de satisfaction ; partir d’un bloc brut et y créer, faire sortir de cette masse une œuvre est quelque chose de gratifiant et d’excitant. C’est de la « déconstruction constructive » !

J’aime peindre mes sculptures à base de béton cellulaire enduit afin d’accentuer ses formes, de les mettre en valeur et d’y apporter une autre dimension. Tantôt rectilignes, tantôt arrondies je cherche à trouver un équilibre, une harmonie dans la ligne qui permet une lecture aisée et fluide de la pièce. Plus qu’un concept ou un message, je cherche dans ce travail à faire ressortir le « beau ».

 

Aujourd’hui je focalise mon travail sur une forme d’art peu connu et répandu : le land art.

Je réalise des fresques à l’aide unique d’un râteau à marrée basse sur la plage.

Cette discipline du land art que j’aime appeler « beach art » en comparaison au street art par sa nature impulsive, gratuite et l’appropriation d’un lieu commun, que j’affectionne particulièrement, me permet de m’exprimer sur un immense espace qu’aucun autre medium n’est capable de fournir. Je n’ai pas de cadre, pas de limite mis à part celle du temps avec la marrée remontante.

C’est aussi une manière de toucher énormément de personnes, particulièrement l’été, et en très peu de temps puisque mes œuvres éphémères ne durent que quelques heures, le temps que la marrée remontante ne les efface et me laisse à nouveau pour le lendemain « une toile » vierge.

Souvent j’arrive sur la plage ne sachant pas ce que je vais y créer, laissant mon imagination improviser avec la plage qui change de configuration à chaque fois. Cela pourra être des formes géométriques (ronds, triangles, lignes) mais de plus en plus j’inclus des messages dans mes réalisations. Cela pourra être directement une phrase, une citation, mais aussi des dessins explicits comme pourrait le faire un pochoiriste sur un mur en ville (cf. Banksy).

Ce travail éphémère, écologique et accessible par un grand nombre de personnes permet de transformer, pendant un court moment, un espace commun et connu et d’y apporter un nouveau regard, une réflexion pour ceux qui veulent regarder plus loin que leur serviette.

C’est aussi un moment riche en émotions pour moi lorsque je commence à tracer mes fresques de plusieurs centaines de m² sur cet immense espace vierge. Un corps à corps avec la nature, on est au cœur de la vie en quelques sortes, tous les sens sont en action, la lumière n’est jamais la même (à l’inverse d’un atelier), le sable bouge, le son des vagues, l’odeur des embruns et les goût iodé de l’océan apportent une autre dimension à notre processus quand on en prend conscience !

Ce travail est double car une fois la fresque terminée, je prends des photos sous le maximum d’angles possible, essayant de capter des instants particuliers où les baigneurs, les enfants s’approprient mon travail et le font vivre d’une autre manière.

Je retravaille ensuite mes photos pour leur donner un aspect différent, une atmosphère plus poétique, augmentant les contrastes, transformant les personnages en silhouettes..

J’imprime ensuite les plus belles photos sur de l’aluminium brossé pour sa luminosité et sa texture ou du Forex pour son grain rappelant le sable.

Aujourd’hui, à ce travail s’ajoute des installations dans la nature, land art ou art environnemental, jouant des reflet, du vent etc..


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